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lundi 3 octobre 2011

Uniform Motion | One Frame Per Second

On vous l'avait annoncé dans nos lignes il y a quelques temps. On vous avait même fait profiter de leur tout dernier clip, I Was Crushed By a Forty-Foot Man, nouvel extrait annonçant l'arrivée d'un nouveau bébé. Après un Life de très grande qualité en 2010, Uniform Motion est de retour avec One Frame Per Second, leur troisième réalisation studio. Neuf titres et un bonus track totalisant un peu plus de trente-cinq minutes de musique, nouvelle incursion dans l'univers de Uniform Motion...

Foncièrement, la musique du groupe n'a pas vraiment changé. On note juste l'arrivée d'Olivier Piotte à la batterie pour agrandir la famille et amener sa touche dans la compo. Mais la formule reste la même : des paroles poétiques, susurrées par une voix de velours, accompagnées par une instrumentation minimaliste aux arpèges guitares magiques et aux claviers et autres gadgets aériens. Cela donne des ballades pop-folk intemporelles d'une grande fraicheur.

Oscillant entre mélodies mélancoliques (The Victory of Buckets and Doors, I Was Crushed By a Forty-Foot Man, The Rats Dress Nice) et thèmes instrumentaux très solaires (There Is No Way There Is No Way, I Will Put My Life On Tape), les trois compères nous font voyager à travers le temps et l'espace usant du charme ravageur de leurs compositions. Non sans rappeler Midlake ou Surfjan Stevens, Uniform Motion arrive à développer cette même atmosphère onirique un peu singulière, mais avec une production plus modeste.

Le petit plus, l'originalité dont bénéficie UM, c'est la présence de Renaud Forestié et de ses illustrations qui accompagnent chaque morceau composé soigneusement par Andy Richards. Les mélodies enchanteresses sont efficacement soutenues par la finesse et la musicalité d'un jeu batterie dépouillé aux balais. Dans la majorité des chansons d'une apaisante douceur, quelques pistes pop édulcorées viennent relever le rythme de cet album avec Our Hearts Have Been Misplaced In a Secret Location ou Fools, Don't Listen To a Word I Say.

La charmante histoire du petit chevalier en quête pour libérer sa jolie princesse narrée par les textes de One Frame Per Second n'en est que plus agréable à écouter de par ce timbre de voix magnifique, légèrement voilé, qui rappelle parfois l'inoubliable Jeff Buckley dans l'intonation (We're Hauling Land Through The Air, An Island).

L'album se clôture par la ballade la plus pop de la tracklist, la bonus track Without You, morceau très entrainant avec un refrain au gimmick imparable (dans un mois, on sera toujours en train de chantonner « ouh ouh ooooooooooouuuuuuuuuuuuh » dans les locaux du CRN...) et une instru qui fait facilement hocher la tête.

Pour son troisième long effort, Uniform Motion nous offre un joli objet, simple et efficace. One Frame Per Second a la qualité de pouvoir s'écouter en tout temps et en toutes circonstances, mêlant habilement la grâce de la folk avec la fraicheur de la pop. Ils n'inventent rien ici mais ont le mérite de le faire bien, avec modestie et sincérité qui plus est. Life tient son digne héritier et Uniform Motion peut se targuer d'avoir encore su charmer nos tympans.

[Fanch]

Uniform Motion, One Frame Per Second, Autoproduction, 2011. 

Album disponible en écoute intégrale sur Bandcamp. 

Tracklist :

01. The Victory of Buckets and Doors
02. Our Hearts Have Been Misplaced in a Secret Location
03. I Was Crushed By a Forty-Foot Man
04. There Is No Way There Is No Way
05. Fools, Don't Listen To a Word I Say
06. The Rats Dress Nice
07. We're Hauling Land Through The Air
08. I Will Put My Life On Tape
09. An Island
10. Without You

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